Identifier les travaux d’adaptation dont une personne à mobilité réduite, en situation de handicap ou âgée a besoin pour aménager son logement nécessite de se faire accompagner et de trouver un regard extérieur expert. Cela permet de voir ce que l’on n’avait pas repéré, de peser les avantages et les inconvénients de tel changement, de choisir ce qui conviendrait le mieux pour vivre bien chez soi et pouvoir rester à domicile. La grande question est de savoir où trouver de l’aide, technique et financière. Qui peut assurer cet accompagnement et délivrer les conseils les plus judicieux, convenant à chaque situation ? Par quel bout s’y prendre pour identifier les besoins, hiérarchiser les priorités et organiser la mise en œuvre des travaux ?
Il est beaucoup plus simple, moins risqué et plus sécurisant d’adapter son domicile avant d’être « vieux », que de le faire précipitamment et dans la panique quand un accident ou une maladie survient. Dès qu’il s’agit de conserver mobilité et autonomie dans son logement, mieux vaut prévenir que guérir. Pourtant beaucoup de ménages n’anticipent pas car ils n’en ressentent pas le besoin, même s’ils ont pu expérimenter eux-mêmes ou observer autour d’eux les soucis et obstacles que provoquent au quotidien un logement inadapté.
C’est particulièrement vrai si l’on vit seul : à deux, on peut toujours espérer que le conjoint valide pourra faire face et organiser la transition, trouver l’aide technique, administrative et financière, etc. Mais seul, c’est extrêmement difficile, surtout si l’on ne dispose pas de famille présente à proximité.
L’Etat favorise toutes les actions qui vont permettre le maintien à domicile des personnes à mobilité réduite, âgées ou en situation de handicap. Les travaux d’adaptation concernent par exemple la fluidité des déplacements, la praticité de la cuisine ou la hauteur des toilettes : tout ce qui rend la vie plus facile et plus sécurisante lorsque les capacités motrices, visuelles, auditives ou cognitives diminuent.
Les ouvrages les plus communs concernent :
D’autres travaux sont également pris en compte si nécessaire :
Les personnes à mobilité réduite regroupent toutes celles qui ont des difficultés à se mouvoir de façon temporaire ou permanente dans un environnement inadapté : les femmes enceintes, les blessés, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, etc.
Tout ce qui concerne l’amélioration de leur habitat est encouragé par les pouvoirs publics :
Le hic, c’est que l’État attribue une aide financière selon des critères bien définis (la plupart du temps sous conditions de ressources et du type de travaux), et via différentes formes de financement (crédit d’impôt, subventions diverses) et différentes institutions. Ceci implique de déterminer qui a droit à quoi et sous quelle forme. Puis de contacter les prestataires adéquats dans le montage du dossier : administrations diverses, caisses de retraite, banques, fabricants, artisans. Et enfin de suivre la réalisation de ces travaux et de justifier les dépenses.
Donc pour obtenir une aide, il faut constituer un dossier, attendre une évaluation, demander des devis avant de débuter les travaux, et prendre son mal en patience. C’est une organisation qui peut paraitre dantesque, surtout si on doit l’accomplir dans la précipitation en raison d’un accident survenu à son conjoint, et que l’on doit donc gérer un suivi médical en même temps.
Sans appui qualifié, il apparait compliqué de s’y retrouver dans « toute cette paperasse administrative ». On s’aperçoit soudainement que frapper à la bonne porte peut relever du parcours du combattant si on ne sait pas s’y prendre. On peut finir par se laisser dissuader d’aménager son logement faute de compétences en la matière, alors que c’est à la fois indispensable pour son bien-être, son confort et sa sécurité, et qu’en plus c’est finançable, au moins en partie (rarement en totalité).
Quand on réalise que l’on doit transformer son habitat si l’on veut vraiment y rester, on peut commencer par s’adresser à son réseau immédiat pour faire le point :
D’autres services sont également très utiles pour se renseigner dans un premier temps :
Mais le plus rapide et le plus efficace consiste à s’adresser à une organisation spécialisée dans ce type de situation.
L’association SOLIHA, Solidaires pour l’Habitat, est un expert pour les conseils techniques, sociaux, financiers et administratifs. Elle joue donc ce rôle central d’organisation et de mise en relation de tous les intervenants du secteur de l’adaptation de l’habitat pour les personnes à mobilité réduite. Avoir un seul interlocuteur compétent, centralisé et sans but lucratif, c’est quand même beaucoup plus simple que de s’adresser soi-même à de multiples organismes impersonnels, qui ne traiteront qu’une partie du problème à chaque fois.
Ce savoir-faire repose sur un suivi de A à Z qui a fait ses preuves, avec différentes étapes :
BON À SAVOIR
SOLIHA n’est pas la seule organisation associative qui s’occupe de traiter ces dossiers, mais c’est de loin la plus grande et la plus ancienne. Le Mouvement est implanté dans chaque département ; il suffit de téléphoner et de vérifier les conditions à remplir pour enclencher un processus d’accompagnement puis démarrer son projet « habitat », totalement adapté à ses besoins.
Renseignez votre code postal afin de pouvoir contacter directement l’association de votre territoire.
