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8 conseils pour adapter ma salle de bains

Salle de douche, de bain et toilettes sont à la fois des espaces de soin, de propreté et de santé. Les personnes âgées ou en situation de handicap sont particulièrement sensibles à ces lieux car prendre soin de son corps est un moteur essentiel de la vie, à tous les âges, et une salle de bains bien conçue et agréable contribue largement au sentiment de bien-être. Une salle d’eau adaptée renforce l’impression de contrôle et de sécurité, sachant que c’est un lieu où peuvent avoir lieu des glissades, et parfois des brûlures. Une belle salle de bains aide tout simplement à se sentir bien. Regarder cet espace avec un œil neuf est essentiel, autant d’un point de vue fonctionnel, sécuritaire qu’esthétique. Il ne faut pas hésiter à tout refaire si c’est nécessaire, en gardant à l’esprit que son domicile n’est pas une chambre d’hôpital, et que le plaisir compte autant que l’hygiène.

1 Une douche de plain-pied

La douche de plain-pied ou douche à l’italienne fait partie de l’équipement optimal et indispensable des personnes à mobilité réduite. Une fois qu’on y a goûté, il est difficile de revenir à sa minuscule cabine à bac surélevé ou à sa vieille baignoire glissante. Vaste, claire et fonctionnelle, elle comporte un receveur ultraplat, placé au même niveau que le sol et sans démarcation (quand c’est possible), accessible directement en fauteuil roulant. S’il n’est pas possible de déplacer les canalisations, la marche d’accès pour entrer dans la douche devra être la plus basse possible.

 

La version idéale ne présente pas de porte, elle est donc suffisamment longue pour que l’eau n’éclabousse pas la pièce (1,20 m minimum). Quelques équipements la complémentent :

2 Une baignoire sécurisée

Pour ceux qui aiment l’eau, le bain est une source de détente incomparable. Il est possible de conserver une baignoire bien configurée, lorsqu’on a la place d’y adjoindre une douche séparée.

 

Dans ce cas on pourra :

3 Un WC surélevé

Si les toilettes se situent dans une pièce séparée, la porte devra s’ouvrir vers l’extérieur pour pouvoir secourir la personne en cas de chute. Quand ça n’est pas le cas, le sens d’ouverture devra être inversé (sauf dans les cas où l’on peut installer une porte coulissante).

Séparés ou situés dans la salle de bains, deux mobiliers sont possibles :

Des barres de soutien seront fixées sur chaque côté si l’on est en fauteuil roulant, ou des poignées ergonomiques pour ceux qui se déplacent eux-mêmes. Attention : il s’agit là de matériel spécialement étudié pour s’appuyer dessus et soutenir une personne en mouvement… ce qui n’est pas le cas des distributeurs de papier, radiateurs, poignées de porte, sèche serviette, meuble d’appoint ni d’aucun autre accessoire présent dans ce lieu.

4 Un lavabo ergonomique

Le lavabo idéal est large et extra plat (10 à 15 cm) pour glisser ses jambes dessous et s’assoir confortablement, le siphon étant déporté contre le mur pour ne pas gêner. Le réglage de la température de l’eau doit faire en sorte de ne pas se brûler, si possible à 40°C. Il s’installe à entre 75 et 85 cm de haut, ou peut être adapté pour une hauteur variable pour toute la famille, comme les WC (attention, le surcoût n’est pas négligeable).

S’y ajoutent :

5 Un meuble suspendu

D’une façon générale, les placards trop bas ou trop hauts ne sont pas accessibles aux personnes qui sont en fauteuil roulant : l’amplitude de leurs mouvements est réduite par rapport aux personnes valides et se situe en moyenne entre 44 et 162 cm de haut.

Pour être utilisés par les personnes à mobilité réduite, les meubles doivent donc être suspendus. Les rangements à tiroirs, lorsqu’ils sont à bonne hauteur, sont particulièrement pratiques car ils évitent de se pencher. Comme l’emplacement situé sous le lavabo ne constitue pas un espace de rangement, la surface de murs aménagée sera plus importante que dans une salle de bains classique.

6 Un éclairage diversifié et précis

L’éclairage joue un rôle important dans la prévention des chutes des personnes âgées, en diminuant les zones d’ombre et les phénomènes d’éblouissement et en apportant davantage d’intensité lumineuse. Si l’on dispose d’une fenêtre, la lumière naturelle aura un effet régénérant efficace : l’intensité lumineuse impacte directement l’humeur, la santé et les capacités cognitives. Ainsi, une personne qui ne peut pas souvent sortir de chez elle aura intérêt à recevoir le plus de lumière du jour possible, et celle qui lui parvient dans sa salle de bains est particulièrement stimulante.

 

Concernant les luminaires, quelques conseils :

7 Un sol antidérapant

L’eau présente sur le sol dans les salles de bains est un facteur de risque à n’importe quel âge. Près de la moitié des chutes des personnes âgées s’y produisent. Utiliser une douche conforme aux normes PMR (Personnes à mobilité réduite) et des barres de soutien, comme on l’a vu plus haut, permet de réduire sensiblement les problèmes. En plus, on choisira un revêtement de sol adapté, avec un matériau antidérapant (carrelage à relief rugueux), qu’il faudra attentivement nettoyer et entretenir pour qu’il ne devienne pas glissant lui-même.

8 Des ventilation et chauffage performants

L’eau et la chaleur abiment les matériaux beaucoup plus rapidement que dans les autres pièces.  L’humidité est à bannir, car elle rend le sol glissant, génère de la condensation sur les fenêtres, entraine la formation de moisissures et empêche le linge de sécher. Il est cependant inutile de trop chauffer pour tenter de résoudre ces problèmes car l’air devient malsain. Mieux vaut ventiler la pièce avec un système adéquat, par exemple une VMC (Ventilation mécanique contrôlée), voire en s’équipant d’un déshumidificateur, après avoir systématiquement vérifié que les zones d’eau sont bien étanches.

Bon à savoir !

L’eau et la chaleur abiment les matériaux beaucoup plus rapidement que dans les autres pièces.  L’humidité est à bannir, car elle rend le sol glissant, génère de la condensation sur les fenêtres, entraine la formation de moisissures et empêche le linge de sécher. Il est cependant inutile de trop chauffer pour tenter de résoudre ces problèmes car l’air devient malsain. Mieux vaut ventiler la pièce avec un système adéquat, par exemple une VMC (Ventilation mécanique contrôlée), voire en s’équipant d’un déshumidificateur, après avoir systématiquement vérifié que les zones d’eau sont bien étanches.

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