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Encourager une personne âgée à marcher : 6 astuces

De la marche à l’autonomie, il n’y a qu’un pas. Le goût du grand air, l’indépendance physique, la liberté de déplacement, sont des activités que l’on adorerait conserver toute sa vie. Les personnes âgées qui marchent sont aussi celles qui conservent leur santé et leur bonne humeur le plus longtemps. Il ne s’agit pas forcément de faire des kilomètres, mais d’avancer « le plus qu’on peut » pour rester en permanence au mieux de sa forme. La marche est un exercice simple en apparence, mais que l’on ne peut pas pratiquer n’importe où en vieillissant. On doit se sentir sûr de soi et des environs, par exemple de l’état du sol, pour se lancer dans cette aventure quotidienne. Pour cela il faut faire un effort, mais il faut surtout se mettre dans les bonnes conditions, celles qui font en sorte que le plaisir dépasse toujours la peine, même si cela demande de modifier son cadre de vie. Examinons les 6 façons les plus efficaces pour garder la cadence et savourer la mobilité, jusque dans la grande vieillesse.

1 Habiter tout prêt des services

L’emplacement du logement est la condition numéro 1 pour profiter des bienfaits de la marche. S’il n’y a pas de trottoir dans la rue, s’il y a trois volées d’escaliers à descendre (ou même une seule), si le quartier semble dangereux, s’il n’y a personne à l’horizon pour aider au cas où, si l’on doit faire 10 kilomètres pour aller chercher son pain, il est peut-être préférable de déménager.

 

L’entourage doit aider à réaliser cette étape de prise de conscience. Plus on recule, plus il sera difficile de partir. Il faut organiser ce déménagement le plus tôt possible, quand on est encore mobile, en testant grandeur nature les possibilités d’installation, et de marche, dans différents quartiers.

 

Que cherche-t-on ? D’abord un accès à la rue simple et sans complication, avec un ascendeur si l’on veut vivre à l’étage. Ensuite, des commerces de bouche accessibles en 10-15 minutes à pied, à petite vitesse, ainsi que les services médicaux de base. Dans les villes, les quartiers propices seront vite repérés et testés en fonction du budget : le plus animé, le plus arboré, le plus calme, le plus neuf, le plus familial, etc.

 

A la campagne, les centre-bourgs et ses maisons de rue anciennement à l’abandon sont aujourd’hui rénovés pour accueillir de nouveaux venus, par exemple des personnes âgées au rez-de-chaussée et des jeunes familles à l’étage. Les communes investissent des millions d’euros pour réhabiliter les centres désertés et conserver la population locale à un prix abordable. Le Mouvement SOLIHA, spécialiste de l’adaptation du logement pour les personnes âgées ou en situation de handicap, saura vous dire quels sont les lieux bénéficiant de tels programmes. Renseignez-vous !

 

S’installer près d’une maison de retraite, pour pouvoir s’y rendre à pied et profiter de ses activités ou de son restaurant, tout en gardant un chez-soi indépendant, est une excellente option. Si un jour on doit l’intégrer, on le fera ainsi dans les meilleures conditions.

2 Aller faire ses courses tous les jours

Rien de tel que la perspective d’un bon repas pour encourager une personne à marcher. Puisque manger frais chaque jour contribue au plaisir et à la santé, il faut également faire ses courses chaque jour et retrouver l’odeur du pain frais à la boulangerie, celle du poisson sur le marché, des fromages et des fruits et légumes de saison… L’épicerie du quartier est peut-être un peu plus chère, mais on y trouve de tout. Et comme on vient souvent, on ne fera pas de grande liste de provisions, et on n’oubliera rien.

Ceux qui n’aiment pas cuisiner, ou qui n’en ont plus envie parce qu’ils sont seuls ou qu’ils n’ont plus de dextérité dans les doigts, achèteront des plats tout prêts. L’important est de faire des courses un rituel quotidien, de causer un peu avec les commerçants et les autres clients, de suivre le rythme des saisons, de garder une place au milieu de tous ces gens qui s’affairent à leurs activités du jour.

Et pour porter ses courses, il n’est pas nécessaire d’avoir un grand panier, au contraire : un petit sac à dos suffit, si on peut le mettre soi-même, et permet de garder les mains-libres. Ou bien sûr un caddie à roulettes.

L’entourage doit aider à réaliser cette étape de prise de conscience. Plus on recule, plus il sera difficile de partir. Il faut organiser ce déménagement le plus tôt possible, quand on est encore mobile, en testant grandeur nature les possibilités d’installation, et de marche, dans différents quartiers.

Que cherche-t-on ? D’abord un accès à la rue simple et sans complication, avec un ascendeur si l’on veut vivre à l’étage. Ensuite, des commerces de bouche accessibles en 10-15 minutes à pied, à petite vitesse, ainsi que les services médicaux de base. Dans les villes, les quartiers propices seront vite repérés et testés en fonction du budget : le plus animé, le plus arboré, le plus calme, le plus neuf, le plus familial, etc.

A la campagne, les centre-bourgs et ses maisons de rue anciennement à l’abandon sont aujourd’hui rénovés pour accueillir de nouveaux venus, par exemple des personnes âgées au rez-de-chaussée et des jeunes familles à l’étage. Les communes investissent des millions d’euros pour réhabiliter les centres désertés et conserver la population locale à un prix abordable. Le Mouvement SOLIHA, spécialiste de l’adaptation du logement pour les personnes âgées ou en situation de handicap, saura vous dire quels sont les lieux bénéficiant de tels programmes. Renseignez-vous !

S’installer près d’une maison de retraite, pour pouvoir s’y rendre à pied et profiter de ses activités ou de son restaurant, tout en gardant un chez-soi indépendant, est une excellente option. Si un jour on doit l’intégrer, on le fera ainsi dans les meilleures conditions.

3 Rencontrer son entourage à l’extérieur

Aller dans un parc, s’asseoir sur un banc tranquillement et converser en chemin ou sur place, jouer aux cartes ou à la pétanque, voilà un plaisir universel des seniors, que l’on retrouve dans toutes les régions du monde.

 

Pendant la belle saison, on peut rencontrer ses amis, enfants et petits-enfants à l’extérieur. Et quand il pleut, on les retrouve au centre commercial ou dans un café ou à la bibliothèque, ou pourquoi pas au restaurant de temps en temps.

 

Sortir seul dehors et n’y retrouver personne attise le sentiment d’être à part, de ne pas faire partie de la chaine humaine. C’est la raison pour laquelle accompagner les personnes âgées, ou très âgées, leur procure un grand réconfort, celui de faire encore partie d’un collectif.

 

Outre la sécurité physique d’être encadrées et protégées, elles peuvent ainsi oublier quelques instants les précautions techniques nécessaires au déplacement, ouvrir les yeux sur le paysage, le ciel, la rue, et reprendre une place dans le flot de la vie.

4 Avoir un chien et s’en occuper

Avoir un chien, c’est s’octroyer à la fois de l’affection inconditionnelle et l’obligation de le sortir trois fois par jour. Il nous aime sans limite, et réciproquement. On le soigne, on le nourrit et on le sort : formidable association qui a prouvé mille fois son utilité.

Les propriétaires de chien sont alertes car ils sortent davantage. Ils partagent leurs pensées avec ce « meilleur ami », ce qui les aident à prendre du recul sur la vie et à être sereins. Et ils rencontrent d’autres heureux propriétaires avec lesquels ils lient conversation. Jusqu’au bout de la vie, les animaux sont un repère et un lien avec l’extérieur, qui obligent sans cesse à exécuter ces mouvements physiques qui maintiennent en forme. C’est simple, avec son chien on n’est jamais seul et on a un but concret : qu’il vive et qu’il soit heureux. Qu’y a-t-il de plus motivant ? Attention toutefois à sa taille, pour qu’il ne vous fasse pas tomber avec son énergie débordante.

5 S’équiper pour mieux profiter de sa marche quotidienne

L’équipement est essentiel, pour s’adapter au temps et ne pas tomber malade, mais aussi pour ne pas tomber du tout. Inutile d’investir beaucoup d’argent, par contre il faut respecter quelques règles de base. L’objectif est de rester stable, c’est-à-dire ne pas trébucher… et ne pas se faire mal si jamais on trébuche quand même.

 

Les chaussures

Plates, confortables, faciles à enfiler et à enlever : les chaussures de sport sont parfaites (la marche est un sport). Même l’été. On évitera les lacets dans la mesure du possible, pour ne pas avoir à se pencher pour les nouer.

 

Les vêtements

C’est le bon moment de regarder la météo, pour pouvoir choisir ses vêtements selon les prévisions. Les parapluies ne sont pas pratiques en cas de temps incertain, mieux vaut garder les mains libres et choisir un coupe-vent imperméable adapté.

 

Le sac

Le sac à dos étanche s’impose, même petit et de préférence isotherme, pour ramener la viande et les produits surgelés. On y glissera ce que l’on trouve en passant, par exemple un livre emprunté à la bibliothèque. A éviter, les sacs de course dans chaque main et les sacs à main.

 

La canne

Bien sûr on la choisira élégante, éventuellement fantaisiste, peut-être pliable… qui nous ressemble. On fait alors d’une pierre deux coups : en marchant avec trois pieds on acquière plus de stabilité et on fatigue moins, et en plus on incite ceux qui nous croisent à faire davantage attention.

 

Le déambulateur

Pour se déplacer le plus longtemps possible en extérieur, garder constamment l’équilibre, se reposer si besoin, et ramener des courses par-dessus le marché, le déambulateur à 4 roues, pliable et équipé de freins, est parfait. Non, on ne prend pas un coup de vieux lorsque l’on se promène ainsi : il vaut beaucoup mieux sortir chaque jour en toute sécurité plutôt que rester chez soi en espérant que demain, on se sentira plus solide.

6 Pratiquer la marche nordique pour se muscler

La marche nordique a été inventée dans les pays scandinaves pour se déplacer plus rapidement dans la neige. Elle consiste à s’appuyer sur deux bâtons tandis que l’on se déplace. Elle oblige le corps à se redresser et permet grâce à ce changement de posture d’aller jusqu’à deux fois plus vite en moyenne, même chez les séniors.

 

Grâce aux bâtons, on va à la fois se muscler les bras et le haut du corps, mais aussi diminuer la pression sur les genoux. C’est donc une activité sportive complète, douce et tonifiante, très bénéfique pour les personnes qui vieillissent.

 

Un des grands intérêts de la marche nordique est de pouvoir la partager avec des personnes de tous les âges, et notamment des jeunes, qui n’ont pas l’impression de devoir trainer ou ralentir quand ils nous accompagnent.

 

Notons que ce type de déplacement demande un petit apprentissage. Pour bien manier l’équipement et coordonner ses bras et ses jambes, on pourra rejoindre, ou créer, un groupe de marche avec des personnes de son âge et de sa condition physique.

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